par Le CNC publie son observatoire de la vidéo à la demande, 55 pages, graphiques à l’appui, où il passe en revue l’évolution de la vidéo à la demande en France sous ses formes transactionnelles et par abonnement ainsi que celle des différentes plateformes, des usages, de l’offre et de la consommation, et des investissements de ces nouveaux acteurs dans la création originale française. Le premier confinement a fait gagner 1 million d’utilisateurs réguliers aux plateformes SVOD en France, qui comptent 5 millions d’utilisateurs quotidiens en 2020 avec pic à 6 millions pendant le confinement. La pénétration est particulièrement élevée chez les jeunes, le gagnant toutes catégories, Netflix atteignant ainsi 33% des 15-19 et 36% des 20-24 ans, suivi d’Amazon Prime Video, en hausse, et qui a un public un peu plus âgé, tandis que le nouvel entrant Disney+ fait une percée remarquée auprès des enfants de 3-14 avec 12% (26% chez Netflix) et des 15-19 ans mais aussi des plus de 50 ans avec 10%. Le public de la vidéo à la demande, tous types d’offre confondus, a en moyenne 33 ans en France, plus jeune que celui du cinéma (39 ans), des jeux vidéo (40 ans), d’internet (43 ans), et de la télévision (48 ans), et aussi en dessous de l’âge moyen des français (42 ans). Les plateformes SVOD ont investi 86M€ dans la production française en 2020 (71M€ Netflix, 15M€ Prime Video). Selon les données provisoires, l’investissement dans la production devrait doubler en 2021, les séries demeurant le premier bénéficiaire à 56%, suivi des films à 27%, de l’animation à 12%, et du documentaire à seulement 4%. Les deux tiers de la consommation sont mobilisés par des œuvres américaines alors qu’elles représentent moins de la moitié des titres. Les programmes jeunesse américains sont en revanche moins consommés, au profit des programmes japonais, français et dans une moindre proportion, européens.
Lien vers l’étude Observatoire de la vidéo à la demande du CNC
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