Les nouveaux challenges du documentaire

Compte-rendu Fipadoc 2021

Sous fond de pandémie, les débats du Fipadoc, qui se sont tenus en janvier, ont fait ressortir certains problèmes de fond que rencontre le documentaire, certains pré-existants, d’autres liés aux mutations numériques en cours, et tous mis en exergue par la crise actuelle. 

Ce sont des débats riches auxquels on a pu assister lors des conférences professionnelles du 3ème Fipadoc qui se sont tenues en ligne du 18 au 22 janvier (accessibles jusqu’au 15 mars), et dont il faut saluer l’effort de production, certaines sessions étant filmées en studio, évitant ainsi un souvent fatiguant défilé de sessions tout en Zoom. 

Les dégâts directement liés au Covid demeurent difficiles à chiffrer, variant selon les différents secteurs et professions.  «On estime la perte totale en droits d’auteurs va être supérieure à 250M€» indiquait ainsi Jean-Noel Tronc directeur général de la Sacem. Ce qui laisse entrevoir un impact important même s’il est amoindri par les différentes mesures mises en place par l’Etat avec le chômage partiel et autres aides spécifiques au secteur de la culture, signalait-il, la France étant le pays le mieux aidé d’Europe. Mais «pour certains de nos métiers, notamment le spectacle vivant, l’inconnue reste de taille, si nous n’avons pas de calendrier, l’été est menacé  ». Les négociations avec les plateformes, qui ont progressé, sont par ailleurs un facteur d’espoir «si la gestion collective n’existait pas , dans un monde d’internet, la première des urgences serait de l’inventer».

Retard de livraisons, tournages décalés, avec ou sans masque

Le CNC indiquait pour sa part avoir observé beaucoup de décalages de livraison « il y a énormément de dégâts. Nous avons renforcé l’enveloppe sélective et les avances »  indiquait Anne d’Autume, cheffe du service documentaire. « Notre préoccupation a été l’arrêt tournages et les reports de livraisons » ajoutait Valérie Bourgouin, directrice adjointe.  « La situation est compliquée pour l’ensemble du secteur, même si un peu moins pour l’audiovisuel que pour le cinéma, on sent que toute la profession est inquiète et en particulier les documentaristes». Elle ajoutait que pour l’instant les chiffres ne faisaient état que d’une légère baisse du volume de production « mais ce qu’on ne mesure pas encore ce sont les arrêts et reports de tournages».

Arte et France Télévisions, les deux principaux commanditaires de documentaires, ont toutes deux confirmé retards et complications et tenu à affirmer leur soutien. « Nous respectons nos engagements et continuons de soutenir la production» a indiqué la directrice des documentaires de France Télévisions, Catherine Alvaresse.  « Nous n’avons ni baissé ni ralenti nos engagements , on est dans la même barque » rassurait également Fabrice Puchault, directeur de l’unité société et culture d’Arte. Parmi les problèmes rencontrés, les tournages dans d’autres pays : « Toutes nos investigations sont tournées à l’étranger, nous avons un film en Arabie saoudite qu’on ne peut pas tourner, un autre aux Etats-Unis qu’on a volontairement repoussé car les personnages sont très âgés… » illustrait-il. Tandis que Catherine Alvaresse pointait la problématique de faire des films de société avec ou sans masque, « ce qui  donne une autre temporalité » . Plus généralement, « nous faisons sans arrêt des aller-retours avec les producteurs, changeons les destinations quand on peut, nous essayons de nous adapter en permanence » indiquait-elle. « Nous rencontrons de grandes difficultés depuis un an car on ne sait pas ce qui va se passer. En même temps,  comment on va laisser une trace en documentaire, comment on va raconter ce moment, c’est toute la difficulté et ça peut à la fois être assez excitant. »

Du point de vue des distributeurs, «avec les films qui ne se terminent pas, nous risquons d’avoir un vrai problème d’approvisionnement, qui va déboucher dans un second temps sur celui d’avoir trop investi en minimums garantis sur des documentaires qui ne rentrent pas » commentait pour sa part Emmanuelle Jouanole directrice générale de Terranoa. 

Zoom ne fait pas tout

Les limites de zoom et du online

Les limites de zoom et du online se font aussi sentir.  « Arrêtons de croire qu’on se parle par zoom ce n’est pas vrai! », réagissait Fabrice Puchault.  Sur le visionnage de programmes en ligne pour les acheter, la directrice générale d’Unifrance Daniela Elstner faisait remarquer, dans un échange sur la distribution avec la directrice de First Hand Films, Esther Van Messel, qu’il manquait un élément essentiel, les discussions dans les couloirs et le buzz. « Parfois on n’est pas d’humeur et on peut rater quelque chose » illustrait-elle. « Pour le Mipdoc Online Nous n’avons reçu que deux pages de rapport sur les visionnages, et pourtant l’organisation avait fait ça bien» confirmait Esther Van Messel. «Les acheteurs n’ont pas visionné comme à leur habitude. C’est que parfois ils ne connaissent pas leur budget, ni leur case, et leur chef est en Normandie où la connexion est si mauvaise… » 

Sous-financement systémique

Ces complications liées au Covid rendent également plus pressants les problèmes de fond du documentaire, genre fragile souffrant de sous-financement chronique. Selon les chiffres du CNC, les chaînes ont contribué en moyenne à 46,4% des budgets en 2019 (vs 65,6% pour la fiction) et le CNC 19,6%. C’est sur cet aspect du sous-financement que le débat Etat des lieux de l’économie du documentaire de l’Union Syndicale des Producteurs Audiovisuels,  l’USPA, avait mis l’accent, ayant sorti pour l’occasion une étude menée auprès de 29 producteurs qui ont livré 506 documentaires ces trois dernières années (dont 82% d’unitaires). Sur ce total, 91% des documentaires ont nécessité un apport producteur et 84% (soit 426) affichaient toujours un apport producteur résiduel après prise en compte du crédit d’impôt qui aide les productions tournées sur le territoire alors que six sur sept ont été produits en France. Les documentaires parvenant à entrer en production représentent un projet sur cinq de développés, chacun demandant trois à 12 mois de développement.  « C’est un long chemin avant de pouvoir produire » commentait Jérome Dechesne , délégué général adjoint de l’USPA. « Sur six documentaires sur sept, le producteur engage ses frais généraux. Son investissement est en moyenne de 16,5%. La marge n’existe pas ».  De plus « il n’existe pas de secteur aussi transparent, ce qui a un impact énorme au niveau de l’acheteur qui a une totale visibilité » ajoutait-il. 

La rémunération des documentaristes très fluctuante

Le problème de la rémunération des réalisateurs est également revenu sur la table, une nouvelle étude menée par l’ Addoc et la Scam réalisée à partir des données du CNC et sortie en septembre dernier faisant ressortir que pour un 52′ leur rémunération globale (pour plusieurs mois de travail) peut varier de 2.900 € à 26.950 €, soit un rapport de 1 à 9, avec une moyenne de 12.326 €, leur rémunération augmentant généralement avec le coût des films. Le temps de travail moyen déclaré est de 7 semaines, et 38% sont perçus en droits d’auteurs. En moyenne, les réalisateurs représentent 14% du coût définitif d’un documentaire charges sociales incluses.

«On s’est aperçu de vraies disparités, mais la question est que nous subissons nous même ces disparités, la difficulté va bien au delà de la rémunération par les producteurs, elle rejoint le sous-financement systémique du documentaire » réagissait Patricia Boutinard-Rouelle dirigeante de Nilaya Productions.  « Vous n’êtes pas seuls, quand les réalisateurs ne gagnent pas leur vie les producteurs non plus » complétait Manuel Catteau président de la société de production et distribution Zed, ajoutant que souvent  le producteur arrive à boucler le financement en ne se payant pas lui même.  « Quand les budgets augmentent,  le salaire du réalisateur aussi, donc le producteur joue bien son rôle de redistribuer de la ressource ».

Des améliorations, mais pas encore suffisantes

La réforme documentaire du CNC fut saluée pour ses effets vertueux. « La part de documentaire de création a été favorisée, les films qui ont un temps de développement et montage plus longs» indiquait Patricia Boutinard Rouelle, avant de nuancer: « La bonification a permis au documentaire d’être un peu mieux financé, mais, manque de bol, l’effet a été raboté en 2019 avec la diminution du point minute ». Manuel Catteau pointait pour sa part les améliorations liées au crédit d’impôt relevé de 20 à 25% dans la loi des finances 2021 « presque une justice sociale, car la fiction était à 25% alors que mieux financée, et le cinéma à 30% ».  Mais tout cela n’est pas suffisant, ont regretté les producteurs, en appelant aux diffuseurs à prendre leur part. « Le CNC ne doit pas être le seul, le diffuseur est notre premier partenaire et ne peut pas se défausser sur le CNC », indiquait ainsi Patricia Boutinard-Rouelle.

Financement des documentaires régionaux en souffrance 

«Je souscrit à ce que dit Patricia et tous les deux, par rapport au CNC »  commentait Anna Feillou,  réalisatrice et co-rédactrice de l’étude pour l’Addoc et la Scam, pour qui  le travail effectué notamment pour les documentaires fragiles va dans le bon sens. « Mais au niveau de l’audiovisuel public on entend des messages pas très réjouissants, je pense notamment au films France 3 régions, à quel point ils sont sous-financés alors qu’ils assurent une diversité des regards ».  « La région augmente au détriment du national » complétait Manuel Catteau, indiquant qu’ils étaient financés en moyenne 10K€ avec des moyens techniques pas énormes. « Comment voulez vous faire vivre votre famille avec ces financements? »

Ne pas croire que l’international va régler tous les problèmes

Si sur certains documentaires les ventes internationales peuvent faire la différence, elles n’apportent pas une réponse immédiate. «Nous mettons trois ans pour récupérer notre apport » indiquait Manuel Catteau, en tant que distributeur.  Les coproductions internationales peuvent davantage être une réponse, sans être là non plus, une solution miracle. « Sur les films internationaux on obtient un meilleur financement, et parfois plus qu’on espérait” confirmait la productrice Valérie Montmartin de Little Big Story lors d’une autre table ronde avec les réalisateurs. «Mais ne pas s’emballer ils coûtent aussi souvent plus cher.  La case de France 2, 25 nuances de docs, est prestigieuse, mais mal rémunérée, puisque l’apport est de 40 000€ ce qui est peu pour un film tourné à l’étranger ».

Patricia Boutinard-Rouelle pour sa part indiquait s’assurer chez Nilaya d’avoir 20 à 30% de ses projets tournés vers l’international. «Nous sommes écartelés entre répondre à la demande des chaînes qui ont besoin à 80% de franco-français qu’on a beaucoup de mal à financer,  et faire des documentaires internationaux qui génèrent des recettes à l’étranger et épongent les pertes des documentaires précédents. Mais l’international est aussi  très couteux, nécessitant beaucoup de voyages et de dépenses supplémentaires » 

« Il ne faut pas croire que international va régler tous les problèmes » ajoutait Manuel Catteau.  « C’est compliqué, et c’est souvent une nécessité sur un certain types de films, je ne vois pas comment produire des films ambitieux histoire science ou découverte sans l’international ».

Plus de droits pour se barricader

Autre problématique, liée cette fois aux développements numériques actuels et à la concurrence exacerbée des riches plateformes SVOD, les diffuseurs ont tendance à vouloir davantage de droits.  «Arrive-t-on encore à les faire travailler ensemble? » interrogeait Stéphane Lebars le délégué général de L’USPA.  « On sent qu’ils deviennent moins partageurs» répondait Patricia Boutinard Rouelle. « Il y a quelques années, on pouvait avoir France Télévisions en 1 et Arte en 2 sur un film qui coutait très cher en droits archives tous pays. Aujourd’hui on ne pourrait plus produire ce film car Arte veut l’exclusivité et même chose pour France Télévisions . Et même chose pour Netflix, je doute que France Télévisions serait d’accord».

« Les diffuseurs ont besoin de plus de droits pour se barricader, mais ne les financent pas » regrettait Manuel Catteau. Les problèmes du nombre de territoires et de la longueur des droits furent également évoqués « ça coince pour nous qui devons cofinancer nos films et récupérer des partenaires » commentait Valérie Montmartin. 

Comment faire lorsque l’enveloppe n’augmente pas?

A ces problématiques, les diffuseurs répondirent sans détour lors du débat du Syndicat des Producteurs Indépendants, le SPI, sur L’avenir du documentaire, qu’ils disposaient de peu de marge de manoeuvre, leur budget n’augmentant pas. «Déjà ce ne sont pas tous les documentaires qui sont sous-financés, on voit les remises de comptes, certains le sont, d’autres ne le sont pas du tout» soulignait Catherine Alvaresse. « Notre engagement ne change pas, il  ne baisse pas, il n’augmente pas. Après la question se pose notamment pour les régions et le nombre de documentaires que l’on fait. C’est une vraie question pour nous. Etant donné que l’enveloppe n’augmente pas, à un moment comment fait-on? ». Même son de cloche du côté de Fabrice Puchault « Le budget de la chaîne n’augmente pas et même diminue un peu, c’est une question qu’il va falloir travailler ».

« Effectivement nous avons une politique de droits longs » reconnaissait-il par ailleurs, “mais quand il y a pré-achat ou coproductions nous ne demandons pas les droits, toutes les négociations se font de gré à gré, à la moindre possibilité de vente, nous laissons des fenêtres (…). A mon avis, on peut travailler en non exclusif, même si la première fenêtre, bien sûr, doit être exclusive. Les films vivent.  Les droits long permettent aux films de vivre sur le temps long». 

« Il y a beaucoup de cas de films géopolitiques par exemple ou les producteurs arrivent avec 400 coproducteurs et ça ne pose aucun problème »  réagissait pour sa part Catherine Alvaresse. «Nous, nous prenons des droits courts, et ce n’est pas évident pour nous. A partir du moment où on met le budget sur un prime-time de France 2, on veut des droits.  Nos événements, il faut les protéger ». 

Le boom des plateformes, une bonne et une mauvaise nouvelle

« La pandémie semble accélérer la plateformisation comme on dit désormais. La télévision aussi a fait le plein de téléspectateurs à la fois à l’antenne et sur leur plateformes online. Alors, c’est quoi notre avenir dans un monde plateformisé? » interrogeait Valérie Montmartin, se tournant d’abord vers les distributeurs.

« C’est une réalité pour nous déjà depuis quelques années. Il y a un vrai boom des plateformes,  ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle » répondait Emmanuelle Jouanole de Terranoa. «Ce sera dans quelques temps un mode de diffusion comme un autre, le problème est la disponibilité des droits, avec l’étendue des droits linéaires” ajoutait-elle.  Ce que confirmait Roch Bozino de Java : «nous avons réalisé cette année 37% de notre chiffre d’affaires en non-linéaire, ce qui est colossal,  il y a un vrai marché qui se développe, la difficulté c’est effectivement la disponibilité des droits, et quand je parle de plateformes je ne parle pas forcément des mastodontes qui prennent des droits mondes, mais aussi des plateformes éducatives, locales, de niches même. Il y a un marché fantastique, c’est un boulot extrêmement payant mais aussi extrêmement compliqué, on doit avoir des équipes plus nombreuses, c’est une usine à gaz, mais c’est notre seul futur. On assiste à une révolution». 

Quand aux nouvelles opportunités du numérique et des plateformes pour la production originale, si on lit beaucoup dans le monde anglo-saxon que le documentaire vit son âge d’or, c’est moins le cas pour l’instant en France, où les commandes ne sont pas encore légion, malgré quelques mini-séries Netflix très médiatisées, comme celles sur l’affaire Strauss Kahn ou le petit Gregory. “Les plateformes SVOD peuvent être une opportunité fantastique pour le documentaire, mais elles demeurent très consommatrice de fiction » faisait remarquer Patricia Boutinard-Rouelle, ajoutant qu’il faudra être très vigilant quand les conventions des plateformes seront signées avec le CNC , que le documentaire soit inclus dans leurs obligations. Les efforts digital native des diffuseurs français dans le documentaire furent par ailleurs salués par les producteurs, mais le manque de moyens aussi souligné, les budgets alloués étant souvent la moitié de ceux du linéaire.

Vers une mondialisation de l’écriture?

Si les plateformes américaines sont elle réputées pour financer très bien, elles captent aussi souvent pour l’instant tous les droits. Lors d’une table ronde Netflix,  qui se voulait «sans langue de bois» mais avec beaucoup d’autocensure pour cause de clauses de confidentialité dans les contrats, les producteurs ayant travaillé pour la plateforme SVOD ont fait état de droits cédés, sauf cas particuliers, pour 70 ans. «C’est une forme de production exécutive, on sait que la marge du producteur sera indexée sur le projet et ne changera pas » illustrait Elodie Polo Ackermann, directrice d’ Imagissime qui a produit pour Netflix la mini-série documentaire Gregory.  « Une marge assez classique » complétait Luc Hermann de Premières Ligne qui a produit la collection en cinq épisodes World’s Most Wanted sur des criminels en cavale. « Nous avons eu 8 mois de négociation, pour aboutir à une forme de transparence assez rare», indiquait-il, ajoutant avoir pu obtenir que Netflix rajoute un peu au pot face à une dépense exceptionnelle. «Les budgets sont plus importants que pour la production française mais on comprend très vite que tout ça c’est pour la production value » commentait-il. « C’est très bien financé mais je n’ai pas l’impression de gagner beaucoup plus que sur une production classique ». 

Tous deux se sont cependant montrés enthousiastes de l’expérience, ayant appris de nouvelles façons de travailler et faisant état du professionnalisme de la plateforme, ainsi que d’un sentiment de produire vraiment pour l’international, dans la détermination du sujet et de la forme, mais aussi dans un suivi de la production par des interlocuteurs basés à Londres et Amsterdam, et une production physique entre Amsterdam et la France. « Une très grande attention est portée à la dramatisation ce qui ne veut pas dire ne pas avoir de regard au contraire» commentait Elodie Polo Ackermann qui a fait appel sur la mini-série Gregory à un showrunner venant de la fiction. «Il s’agit de tenir en haleine le téléspectateur, ce sont les codes du thriller, on est rentré la dedans sans aucun soucis, c’est très efficace » indiquait Luc Hermann.

A propos de la créativité des plateformes internationales, cependant, on commence à entendre des notes dissonantes. Ainsi, dans le débat SPI, Roch Bozino estimait, qu’avec elles, «on assiste à une mondialisation de l’écriture, ce qui fait qu’aujourd’hui les pépites ne sont pas sur les plateformes ». Les bagarres de droits avec les chaînes traditionnelles sont donc légitimes estimait-il encore. “Légitimes car nous sommes en mutation, mais il va falloir que tout cela se cale” concluait Valérie Montmartin.

Marie-Agnès Bruneau

Update 18/06/21. Le Fipadoc se déroulait cette année en deux temps, le festival ayant pu se dérouler du 12 au 17 juin en présentiel à Biarritz. Au cœur du bois, de Claus Drexel (l’illustration à gauche) a notamment remporté le Grand prix documentaire national, El Agente Topo de Maite Alberdi le Grand prix international, et Tous Surveillés : 7 milliards de suspects, de Sylvain Louvet et Ludo G, le Prix du public. La suite et le détail du Palmarès sur le site du Fipadoc.

Le Fipadoc a pris la suite du festival du Fipa, qui était généraliste, en 2019. L’événement se déroule habituellement en janvier à Biarritz, se composant d’un festival de documentaires et de conférences professionnelles et pitchs dédiés au genre. Le Fipadoc est présidé par la documentariste Anne Georget, avec comme déléguée générale la productrice Christine Camdessus. Avec la pandémie, Le Fipadoc a organisé ses journées professionnelles en ligne mi-janvier. Lien vers le site du Fipadoc. Photo en illustration : 1ère édition à Biarritz en 2019.

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