par Lors de l’édition online de Sunny Side of the Doc, Netflix participait à une présentation lors de laquelle on a appris l’arrivée de Mark Edwards pour s’occuper des commandes de long-métrages documentaires à l’échelle européenne.
Mark Edwards était jusqu’à présent chargé de programmes, responsable des coproductions internationales chez Arte où il était entré en 2012, et est notamment crédité de la coproduction avec PBS The Vietnam Wars de Ken Burns et Lynn Novick.
Il rejoint les locaux parisiens de Netflix, son recrutement faisant suite à celui, en décembre dernier, de Dolores Emile en tant que Manager, EMEA unscripted & doc series, France. Celle-ci a expliqué être pour sa part entièrement dédiée aux séries documentaires françaises, qui, si leur dimension doit être un minimum internationale, ont pour vocation de viser avant tout le marché français. « J’ai des équivalents en Italie, Espagne.. » a-t-elle illustré. Dolores Emile était précédemment DG de Vice TV & Studios France, et avait auparavant occupé des fonctions de marketing au sein du groupe NRJ et de NRJ 12.
Kate Townsend 
Mark Edwards 
Dolores Emile
La présentation faisait également intervenir Kate Townsend, une ancienne de Storyville de la BBC qui a rejoint Netflix en 2017, et a le titre de directrice des documentaires originaux, basée à Londres où sont gérés les « global docs » (soit tout ce qui n’est pas américain), a-t-elle indiqué, elle étant personnellement davantage en charge de long-métrages et mini séries en deux parties.
Pour illustrer le type de documentaires européens représentatifs de ce que recherche la plateforme, Netflix a présenté, en présence de leurs producteurs respectifs, des extraits de la série documentaire française Chambre 2806 L’affaire DSK (Capa), sortie en décembre 2020, et de la série britannique Formula 1, Drive To Survive (Box To Box Films, la photo ci-dessus) qui en est à sa troisième saison. «Nous rêvons toujours d’avoir des séries qui puissent revenir » a commenté Dolores Emile.
La plateforme n’aura en revanche pas été très loquace sur ses ambitions ou projets. L’élément central pour la prise de décision est l’histoire, la plateforme ayant expliqué qu’elle recherchait des documentaires avec une narration forte et des rebondissements, l’aspect social étant également important.
Rappelons que dans une premier temps, Netflix avait débauché pour s’occuper des documentaires Diego Bunuel de Canal+ il y a trois ans, mais ce dernier n’était pas resté si longtemps, ayant quitté Netflix en décembre 2019 (devenu depuis directeur des programmes de France Télévisions).
Lire l’article de Realscreen donnant un eu plus de détails sur la manière de travailler avec Netflix: Netflix UK, France execs talk pitching, development at Sunny Side of the Doc
Lire l’article de Télérama du 9 avril 2021 “Drive to survive” : comment Netflix fait un carton avec la Formule 1 (disponible entièrement sur abonnement)
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