par Christophe Dechavanne vient de vendre 51% de sa société de production Coyote Conseil au studio de création audiovisuelle de contenus digitaux, Sixtine, a-t-il annoncé à Ecran Total (la photo ci-dessus). Jonathan Fenet, co-fondateur de Sixtine, prend la direction générale de Coyote qui reste présidée par Christophe Dechavanne.
Des rumeurs concernant la vente de Coyote à l’un ou l’autre groupe audiovisuel circulent régulièrement depuis longtemps, la dernière en date étant celle d’une négociation avortée avec le groupe Banijay en 2018. C’est finalement à un partenaire actif dans la production audiovisuelle, mais hors du sérail de la télévision, auquel a choisi de céder Christophe Dechavanne. Sixtine, qui dispose d’un plateau de tournage, de studios 3D, de post-production, et d’enregistrement, est en effet actif dans la production de films corporate et publicitaires, ainsi que dans le digital et le brand content, et les deux sociétés espèrent dégager ensemble des synergies.
Christophe Dechavanne, qui vient d’animer une session de A Prendre ou à laisser sur C8, s’est fait ces dernières années plus rares à l’antenne, mais Coyote Conseil, qui existe depuis 1989, continuait de faire partie des sociétés de flux assez actives, réputée pour son adaptation du format anglais de factual entertainment Four in a Bed en tant que Bienvenue chez nous, pour lequel furent créées plusieurs déclinaisons, et qui fit le bonheur du pré-access de TF1 de nombreuses années. La société a récemment obtenu le prix du meilleur format multi-plateformes aux International format awards lors du MIPTV Digital pour sa dernière création originale A vous de trouver le coupable pour France 3, qui pourrait avoir une suite en primetime. Coyote Conseil a subit dernièrement une baisse d’activité dans le domaine du factual entertainment, devenu plus rare sur TF1, mais produit toujours Les animaux de la huit pour C8 et Tatoo Cover pour TFX. La société est en revanche en froid avec M6 après avoir osé attaquer la filiale production de la chaîne pour plagiat.
La production d’émissions de flux génère moins de marges qu’auparavant, a expliqué Christophe Dechavanne à Ecran Total, les prix ayant baissé de 30 à 40% en quelques années. Le fait d’avoir un partenaire va également lui permettre de se diversifier en fiction, ce qui nécessite également des fonds.
Lien vers l’article d’Ecran Total (accessible sur abonnement) et sa reprise dans Ozap/Puremedias
Article de 2018 de Jamal Henni sur la vente avortée à Banijay
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